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Ici le scan de l'article paru dans la presse le lendemain du concert...
Scan Dijon
Dijon, le 03 Décembre 2003
C’était mon premier concert, j’avais pris le train le matin même pour retrouver ma meilleure amie à Dijon avec qui je devais m’y rendre. Nous sommes arrivées au Palais des Sports vers 13h00, car je voulais absolument que l’ont soit dans les premières ! L’attente jusqu’au soir fut très longue mais c’était pour une bonne cause ! Heureusement nous avons rencontré deux filles très sympa, qui étaient là avant nous, et avec qui nous avons discuté un moment, pour nous passer le temps. Elles avaient apporté des ballons roses en forme de cœur pour la chanson L’amour est un soleil. Nous en avons prit un chacune pour les gonfler et avons dessiné un soleil et inscrit « LN » à l’intérieur.
Après 7h d'attente infinie, les barrières se sont enfin ouvertes, et après avoir été bousculée, fouillée et encore bousculée, je me suis retrouvée bien placée, au 2e rang ! Mais là, stupeur... une voix qui ne m'est pas inconnue m'appelle... C'était en fait une amie qui était invitée en VIP, grâce à des contacts avec la direction. Elle me fit donc rencontrer la directrice de la salle qui me proposa de rencontrer Hélène après le concert, tout en me prévenant de ne pas trop me faire d'illusions car Hélène risquait d'être fatiguée; de plus elle devait faire des photos avec la presse. A ce moment là elle me dit qu'il y aurait une possibilité pour que je pose avec Hélène ! Je retournais à ma place les larmes aux yeux, tellement c’était inattendu !
Après avoir acheté le programme du concert et mit en place les surprises pour Hélène, une voix au micro nous rappelle qu'il est interdit de filmer et de photographier le spectacle. Puis les lumières s'éteignent... et je reconnais la mélodie… Les larmes dévalent sur mes joues. On aperçoit une silhouette sur la scène, peu à peu éclairée par les jeux de lumière bleus et verts. Là je distingue Hélène, dans un ensemble noir brillant de mille feux, qui pour la première fois, se trouve rééllement à quelques mètres de moi... Mon rêve prenait réalité... Hélène, debout devant moi, tête baissée, émeut toute la salle en jetant les premières notes de Regarde… Mes larmes coulaient, coulaient... rien ni personne n'aurait pu les arrêter ! Je serrai très fort la main de Laetitia...
Vint Mrs Jones, une chanson qui me remémora de nombreux souvenirs... Je pleurai toujours. Hélène me regarda et me sourit tendrement.... Les filles avec qui nous avions parlé dans l’après midi avaient préparé une banderole, et lorsqu'elles la déplièrent, Hélène leur adressa un magnifique sourire en posant la main sur son cœur. A la fin de la chanson, elle remercia ses « Pots de colle » qui suivaient la tournée, en s’adressant aux deux filles. Puis l'atmosphère se dynamisa lorsqu'elle nous invita à danser sur Les Vallées d'Irlande, et mes larmes s'atténuèrent quelque peu.
Lors des petites surprises que nous avions réservées aux refrains de certaines chansons, la voix d'Hélène tremblait. Elle fut très touchée par ses attentions et nous regarda en posant la main sur son coeur…
Elle annonça certaines des chansons suivantes avec humour, d'autres avec les yeux rouges... Les tubes s'enchaînèrent à une vitesse folle et je ne vis pas arriver la fin du spectacle, tellement il était merveilleux, tant par l'émotion que la chanteuse dégageait, que par les éclairages époustoufflant, en particulier les pluies d'étoiles ...
A la fin, Hélène nous présenta ses musiciens, puis, après le rappel, elle réapparut pour nous interpréter un magnifique Je rêve... puis nous dit au revoir à nouveau avant de disparaître définitivement... Avant qu'elle ne quitte la scène, je lui lançai mon bouquet de fleurs, qui malheureusement n'arriva pas à temps ! Le spectacle terminé, Hélène était partie et j'avais si peur de ne pas la revoir que mes yeux coulaient tant qu’ils pouvaient… C'était des larmes de douleur qui exprimaient toutes ces années que mon coeur avait besoin d'oublier, et de consolation d'avoir passé un si agréable moment avec celle qui avait rythmé ma vie depuis quatres années...
Nous levant de nos sièges, nous coururent sur le côté de la scène pour rejoindre la dame que j'avais rencontrée avant le spectacle. Elle me reconnu et nous confia à un homme qui se chargea de nous emmener…vers les coulisses. Il avait une cadence très rapide et j'avais beaucoup de mal à le suivre dans les escaliers car je tremblais de tous mes membres !
La terrible ascension achevée, nous entrâmes dans un labyrinthe plein de virages et de couloirs... je ne savais pas où j’étais…! Enfin nous arrivâmes dans le couloir des artistes... au bout duquel se trouvaient les loges d’Hélène et des musiciens... Mais là le garde du corps fit barrage : « Retournez d’où vous venez, vous n’avez rien à faire ici. » L’homme qui nous avait emmenées jusque là ne chercha pas à justifier notre présence... et Laetitia commencait à rebrousser chemin... Tout était en train de tomber à l'eau...C'est alors que je pris mon courage à deux mains, et entre deux sanglots je lui expliquai la situation. La directrice arriva aussitôt et le garde ne manqua pas de lui faire part de son mécontentement de facon extrêment agressive. Commenca alors une longue dispute qui aurait bien pu me faire passer à côté de mon destin… Ils durent s'isoler tous deux pour ne pas en faire profiter tous les musiciens et nous par la même occasion... La scène dura une bonne dizaine de minutes... la voix tonitruante de l'homme résonnait dans tout le couloir ! En plus de mon immense émotion, j'étais dans la terrible crainte de ne pouvoir passer la porte de la loge...
Enfin ils revinrent, et ce fut le silence total pendant 20 minutes. Vingt minutes d’éternité… C’était affreux, je ne savais pas ce qu’il allait se passer, mais j’attendais, j’attendais, et je pleurais toujours…
La porte de la loge où il était inscrit "Hélène" s'ouvra enfin et une femme en sortit. C'est alors que le garde me fit signe de m'avancer... Mes larmes coulaient, coulaient, … Je ne pouvais pas les arrêter, je ne pouvais pas me contrôler, j'étais en plein rêve, et j’avais si peur de me réveiller ! En face de moi, je voyais Hélène, assise de dos, en train de signer des autographes. Elle ne se retourna pas, mais m’entendit certainement ! A ce moment l'émotion prit le dessus, je commencai à me sentir mal... je dû me jetter dans les bras de Laetitia, avant de fermer les yeux... J'ignorai tout à coup où j'étais, avec qui j'étais, ce que je faisai dans cet endroit... J'étais dans un autre monde...
Pendant que la directrice discutait avec Hélène qui ne s'était toujours pas retournée, je faisais de mon côté des efforts surhumains pour essayer de calmer mes larmes... En vain... J'étais désormais prête à me noyer dans mes larmes, lorsque la dame nous présenta à Hélène avant de sortir. Hélène se leva de sa chaise, puis se retourna, et me regarda dans les yeux … Elle m'embrassa sur les deux joues, alors que je continuai sur ma lancée pour lui faire une troisième bise...! Tout en souriant, elle me demanda combien est ce qu'il fallait en faire chez moi... Ca y'est, Hélène venait de me parler... Mais je n'avais plus de voix... Elle reposa sa question plusieurs fois avant de renoncer à tout espoir d'avoir une réponse de ma part... C'est alors qu'elle me prit dans ses bras en me disant qu'elle aussi était très émotive, puis me posa quelques questions auquel je répondis par bribes...
Elle dédicaça ensuite la 1ère page de mon livre, avant de me pousser vers la porte. Le garde entra, et s'amusant de mon état, il me tendit un mouchoir en papier, tout en m'ordonnant fermement de quitter la pièce... Je regardai Hélène dans les yeux et réussis à sortir un petit "merci" tout mouillé ! Je remerciai également le garde et la directrice, ainsi que tous les gens qui se trouvaient dans le couloir, avant de repartir, serrant du mieux que je pouvais le bras de Laetitia...
Après s'être perdues dans les couloirs et avoir manqué de prendre la sortie de artistes, nous dûmes affronter le regard de tous ceux qui attendaient dans le froid afin d'avoir un sourire de leur idole. Puis nous nous rendîmes ensuite à l'endroit où l'on devait venir nous chercher... Chose qui nous amusa (nos sentiments étaient complètements brouillés), le car d'Hélène passa devant nous, suivi d'une petite voiture rouge de laquelle elle sortit sur le trottoir d'en face, alors elle rejoignait son hôtel. Lorsqu'elle nous appercut, Hélène nous fit de grands gestes et nous adressa des baisers de sa main. A notre tour nous lui rendîmes ce qu'elle venait de nous envoyer, puis, prenant moin courage à deux mains, je lui criai de toute ma voix "JE T'AIME HELENE !!", avant qu'elle ne pose les doigts sur la poignée, et qu'elle ne disparaisse a l'intérieur...
Le lendemain en cours je pleurai toujours... et aujourd'hui encore, lorsque je raconte ce moment magique, les yeux m'en piquent...
A tous les fans je vous souhaite de la rencontrer au moins une fois dans votre vie...
Car Hélène n’est pas seulement une chanteuse, c’est aussi une femme géniale... ...
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